LE GUIDE des victimes d’accidents de vélo
- BONNARDEL Avocat
- 14 avr.
- 3 min de lecture

C’est le début des jours ensoleillés et chaque année, des milliers de cyclistes sont blessés sur les routes françaises.
1. Après accidents de vélo : les bons réflexes
En cas d’accident de vélo, agissez rapidement :
Faites intervenir les forces de l’ordre (police, gendarmerie) pour un constat officiel si vous le pouvez ;
Rassemblez des preuves : photos, témoignages, vidéos s’il y en a ;
Consultez sans délai un médecin pour obtenir un certificat médical initial décrivant vos blessures ;
Prévenez votre assurance dans les 5 jours (source Service-Public).
Même une chute sans collision directe avec une voiture peut ouvrir droit à indemnisation, notamment en cas de chaussée dégradée, de comportement fautif d’un tiers, ou en fonction de votre contrat d’assurance.
2. Vos droits à indemnisation selon la loi Badinter
La loi Badinter du 5 juillet 1985 protège les cyclistes victimes d’un accident impliquant un véhicule motorisé (voir le texte sur Légifrance).
Même si vous avez traversé au feu rouge ou roulé sans casque, vous conservez des droits à indemnisation.
Seule une faute inexcusable pourrait limiter vos droits — ce qui est extrêmement rare.
3. Comment va réagir l’assurance ?
Attention aux premières offres
Après avoir déclaré l’accident, vous serez rapidement contacté par l’assurance du responsable.
Elle vous proposera peut-être :
une prise en charge rapide de certains frais,
une expertise médicale organisée par ses soins,
une offre d’indemnisation "amiable".
Mais attention : ces offres sont presque toujours très inférieures à vos droits réels.
Les compagnies d’assurance ont intérêt à solder vite et à moindre coût.
C’est à ce stade qu’il est fondamental de consulter un avocat : pour faire évaluer réellement l’étendue de vos préjudices, et pour être accompagné dès l’expertise médicale, qui conditionne l’ensemble de l’indemnisation.
4. L’expertise médicale : une étape cruciale à ne jamais affronter seul
L’assurance mandatera un médecin expert pour évaluer vos séquelles. Ce médecin est rémunéré par l’assurance.
Vous avez le droit d’être assisté par un médecin de recours, totalement indépendant, et d’être accompagné juridiquement.
Maître Bonnardel :
vous oriente vers des médecins de recours sérieux, et assiste à l’expertise
prépare avec vous le dossier médical,
identifie les postes de préjudices à faire valoir lors de l’expertise (souffrances, pertes de revenus, gêne dans les activités, assistance tierce personne…).
Sans accompagnement, vos séquelles risquent de ne pas être correctement reconnues, et votre indemnisation sera injustement réduite.
5. Demander une provision : soulager l’urgence financière
Avant même la consolidation de votre état de santé, vous pouvez obtenir une provision, c’est-à-dire une avance sur l’indemnisation future.
Cette somme permet de faire face aux premières dépenses :
soins médicaux,
transports,
arrêt de travail,
perte de revenus,
besoin d’aide à domicile etc.
Si l’assurance refuse ou tarde, Maître Bonnardel peut saisir le tribunal pour obtenir rapidement cette provision, parfois en référé (procédure d’urgence).
6. L’indemnisation finale : négociation ou procédure
Une fois votre état de santé consolidé, l’assurance propose une offre définitive.
C’est à ce moment que votre avocat :
évalue l’offre,
engage une négociation, ou
saisit le tribunal en cas d’offre manifestement insuffisante.
Le cabinet de Maître Bonnardel intervient uniquement pour les victimes.
Son engagement : vous défendre sans relâche, avec humanité et technicité, pour faire reconnaître toute l’étendue de vos droits.
Vous êtes victime d’un accident de vélo ?
Ne laissez pas l’assurance décider à votre place. Contactez Maître Bonnardel, avocate en dommage corporel, pour un accompagnement réactif, stratégique et humain.
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